5/11/2015

Interview Avec Monsieur J.J.Paul, Recteur Adjoint de L'Universite Galatasaray

Par Deniz Dağaşan et Uğur Yıldızlı

Vous êtes recteur adjoint de GSU, pourquoi avez-vous choisi de travailler en Turquie ? 

J. J. Paul : Avant, j’étais professeur d’économie à l’université de Dijon en France. Puis, avant d’être en Turquie, j’étais au Cambodge en Asie.  J’avais la même fonction au Cambodge, j’ai passé quatre années au Cambodge. Eh donc, après  quatre ans passés au Cambodge, je voulais continuer une expérience internationale. Comme le poste de recteur adjoint à l’université de Galatasaray était vaquant, j’ai déposé ma candidature pour être recruté. J’ai donc été recruté par le ministre français des affaires étrangère comme recteur adjoint du GSU. Je connaissais simplement un tout petit peu la Turquie. J’étais venu avec mon épouse à Istanbul trois jours en vacances,  il y a vingt ans. Je n’avais pas de contact, je connaissais la réputation de GSU bien sûr, j’avais déjà entendu parler de GSU. Je ne connaissais pas particulièrement. Je voulais surtout garder une expérience internationale. 


Quels sont les avantages de travailler en Turquie ? 
J. J. Paul : Il y a des avantages personnels et des avantages professionnels. Les avantages personnels sont des avantages familiaux. C’est comme je viens de vous dire, je voulais continuer à rester à l’étranger. J’aime vivre à l’étranger, j’aime découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles langues, de nouveaux pays, de nouvelles civilisations, etc. Mais en même temps,  j’ai une partie de ma famille qui est en France, j’ai une fille et des petits -enfants qui sont en France : une petite fille et deux  petits garçons. J’ai ma mère qui est très âgée qui vit en France, mon épouse est brésilienne, donc j’ai toute une partie de ma famille au Brésil. Donc j’ai voulu me rapprocher. J’avais la possibilité de rester en Asie mais l’Asie, c’est très loin. J’ai voulu me rapprocher de l’Europe donc İstanbul me permettait de rapprocher de l’Europe.  

Et les avantages professionnels ? 

J. J. Paul : Alors, d’un point vue professionnel, c’est que Galatasaray  est une université comme vous le savez réputée et donc le poste de recteur adjoint, c'est un poste très intéressant parce que l’université elle-même est une université réputée. Les étudiants sont en général d’un bon niveau, les collègues, les autres professeurs sont intéressants et puis en même temps  nous avons beaucoup de liens avec les universités françaises. Je continue à avoir  beaucoup de liens aussi avec les universités françaises. 

Combien de cours vous donnez chaque semaine et à quel niveau ? 

J. J. Paul : Alors, en ce moment, je donne deux cours par semaine : un cours de trois heures de macro économie en première année de licence et je donne trois heures d’économie de développement en quatrième année de licence au deuxième semestre. En plus au premier semestre j’en ai donné un en quatrième année de licence aussi. 

Pourquoi les enseignant français ne peuvent-ils que travailler cinq ans au maximum en Turquie ? 

J. J. Paul : Alors dans mon cas c’est la même chose, c’est ma quatrième année ici. Pour les autres enseignants, c’est parce que le ministère français des affaires étrangères veut que les gens changent régulièrement de poste et il ne veut pas que les gens deviennent fonctionnaires. Je préfèrerais que les gens restent plus longtemps mais cela, c’est une décision du ministère. 

Ça fait deux ans que le bâtiment a brulé. Pourquoi n'est-il pas encore réparé ? 

J. J. Paul : Le problème le plus important, c’est que le bâtiment qui a brulé est un  bâtiment classé monuments historiques comme Dolmabahçe, comme Topkapi, etc. et toutes les opérations concernant ce bâtiment-là doivent être approuvées par une commission qui est la commission nationale, qui est la commission des monuments historiques. Et, donc, on a un architecte qui a proposé un plan de reconstruction du bâtiment mais le problème c’est que le plan qu’il a proposé n’a pas reçu la permission de la commission de monuments historiques. Pourquoi ? Parce que la commission des monuments historiques  voudrait que le palais qui date du XIXe siècle, qui date environ de 1850, soit reconstruit de la même manière qu’au début du XIXe siècle. L’architecte dit, « moi je ne peux pas faire ça » parce qu’au XIXe siècle, il y avait deux familles qui habitaient dans le palais. Aujourd’hui, comme c’est une université, il y a beaucoup de monde qui travaille, il y a le personnel, il y a des étudiants, etc., donc il faut que ce soit beaucoup plus solide. Aussi aujourd’hui tous les bâtiments doivent répondre à des normes contre les tremblements de terre,  des normes antisismiques. 

L’architecte dit « je dois le mettre aux normes antisismiques, donc pour mettre des normes antisismiques ». Il faut que l’architecte utilise ce qu’on l’appelle en français le béton armé. La commission des monuments historiques, elle dit « Oui mais au XIXe siècle, ça n’existait pas, donc, vous ne pouvez pas l’utiliser ». Donc l’architecte et la commission des monuments historiques ne sont pas d’accord. Cela n’avance pas. Alors qu’est-ce qui a été fait ? Le nouveau recteur, Monsieur Ertuğrul Karsak, est membre d’une commission importante qu’on appelle commission de conciliation et qui a proposé que trois architectes expérimentés réputés soient chargés de proposer une solution intermédiaire, qui essaye de répondre aux exigences à la fois aux exigences de l’architecte et aux exigences des monuments historiques. Le problème est que, quand on change une petite chose dans le plan de l’architecte, ça entraine des changements dans tout le reste. Donc en ce moment, l’architecte doit refaire tout le projet et une fois qu'il l’aura déposé, nous espérons que la commission de monuments historiques l’approuvera.


Alors le problème est plutôt administratif ? 
J. J. Paul : Pour l’instant ce n'est pas un problème financier. C’est la fondation Galatasaray qui a commencé de collecter l’argent pour reconstruire le bâtiment. On a commencé  à collecter de l’argent puis on a arrêté parce que ce n’est pas la peine de chercher de l’argent aussi longtemps que nous n’avons pas l’autorisation de le reconstruire. Le jour où nous aurons l’autorisation pour reconstruire, on relancera, on  recommencera la collecte de l’argent pour financer les travaux. 


Quelle est le prix de la restauration ? 
J. J. Paul : 25 millions de TL, peut-être plus d’aujourd’hui 


Il y a une rumeur dans le nouveau contrat avec l’Etat turc et un nouveau lieu pour notre campus, est-ce que l’université de Galatasaray va déménager ? Est-ce qu’il existe un projet du  gouvernement français pour accompagner une université privée en Turquie comme le cas de Galatasaray ? 

J. J. Paul : Croyez-moi c’est une parfaite rumeur mais aucune discussion. Au contraire montrer nous avons reçu au départ comme le bâtiment a brulé il y a trois ans deux janvier 2013en certain nombres de rumeur  ont circulé, certain disant, on va construire un hôtel, comme ça etc. etc. en réalité, on a demande l’autorisation au gouvernement que le bâtiment continue a être un bâtiment destinée a l’université galatasaray, donc ça continue comme université, nous avons reçu l’autorisation du gouvernement. Donc comme quoi effectivement le bâtiment est restée université donc on a l’autorisation, c’est ecrit bon, j'en ne peux pas garantir évidemment, je ne suis pas gouvernement… on est toutes les autorisations, tous les documents officielles que nous avons aujourd’hui garantissent que l’université galatasaray va rester ici et que le gouvernement français va continuer a rester présent, exactement de la même manière, ça c’est le parfaite rumeur. 


Une fois qu’il décidé de déménager, il faut qu’il prenne la permission du gouvernement français ? 

J. J. Paul : No, oui et no ; déménager no, l’université galatasaray,  a été fondée en 1992 dans ce cas la, 23 ans avec un accord bilatéral, un accord diplomatique, entre le gouvernement français et le gouvernement turc pour fonder l’université galatasaray, donc c’est un accord diplomatique, c’est quelque chose de très fort, dans point vue politique. 

Entre nous, cet accord, il ne dit rien de localisation de l’université, d’accord il dit on fonde l’université et etc. etc. mais il ne dit rien pour la localisation, si par hasard alors vraiment n’est pas du tout du tout doute dans cet hypothèse-là si par hasard, l’université galatasaray déménageait, si d’accord conservait, il n’y a pas de raison le gouvernement français n’accompagne pas, si vous voulait mais c’est pas du tout, c’est vraiment pas une hypothèse corroient, on a d’autre projet j’en peut pas parler… 

Ce ne dépend pas à nous, premier septembre, si l’architecture va bien, on voit sans doute de projet se fin mais c’est en retard…mois je suis encore là pour un an et demi. Je suis en normalement mon contrat se finit à la fin du mois de 2016. J’aurais bien voulus bien évidemment que le bâtiment sera reconstruit avant que je parte. 


Combien de temps la restauration  va durer ? 
J. J. Paul : on pense en un an le bâtiment prêt réutilisable, du point vue de la restauration il y a deux chose, comme ça un bâtiment historique qui a construit le recoud mais un aspect très important pour nous aussi qu’ils sont des fresk, des peinture et tout ça, voyez ici regarder sans d’état, les détailles, ça c’est fait plus de temps, un an pour la partis physique pour réutiliser le bâtiment sans comme des fermes comme des peinture et fresks 
Oui, c’est dans l'absolue c’est possible, il faut monter les projets, les universités sont prêts, la je dirait la balle dans les collègues turcs, il faut que les collègues dans la science politiques monter un projet et cherche un partenaire, en ce moment je ne sais pas si ça marchait mais un travail sur un projet avec de département de littérature étrangère pour avoir même diplôme avec l’université d’expansé, bien sur moi je pousse effectivement au développement de ces projets, on an projet master avec double diplôme  avec l’ENSI de Lyon , école nationale supérieur d’ingénieur de Lyon 

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